2019/12/15

La conne à portable (Métroscopie 168)



Allez hop, je me mêle à la petite bousculade du matin histoire de me réveiller un peu. Les gens sont revenus et le prix de la place est à nouveau élevé. Va falloir bientôt que je me paye un gros bras pour en obtenir une.
Tenant la barre au fond du wagon, deux jeunes musclés et bien fringués se fixent avec intensité comme s’ils allaient se retourner tout à coup vers les passagers et exécuter une chorégraphie à faire se pâmer les adolescentes du wagon en chantant un truc guimauve et naze.

À Anthony, peu d’Anthoniens. Bizarre, bizarre. Même Exil semble ébranlé par cet « événement » puisqu’il marque un arrêt plus long que d’habitude à cette gare.

Sur la ligne 6, je cède ma place à une petite fille. Hélas, le temps que cette pauvre innocente réagisse, une chacale à portable a déjà posé son cul dessus. Je lui lance un regard noir tandis qu’elle continue, imperturbable, d’écrire son texto. En un seul geste, cette conne vient d’écrabouiller les beaux sentiments exprimés lors des 5 saisons (soit 68 épisodes) des Barbapapa

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