2023/03/02

Justice (Adieu ligne 13)

 


Un sens de la justice mal dégrossi dicte aléatoirement les rames de la 13. Notamment au départ de la station Saint-Denis Université : quand tout le monde est bien installé, il arrive que le conducteur annonce au dernier moment que son terminus sera Carrefour Pleyel (3 stations plus loin). Résultat, les debout sont les mieux positionnés pour s’accaparer les places assises de la rame en attente sur le quai d’en face. Et les assis confortablement sont condamnés à faire le reste du trajet verticalement.

 

2023/01/27

Jeu pas marrant (Adieu ligne 13)

 


Passé 8h30, sur la ligne 13, à chaque fois que la rame s'arrête, les passagers à l’affût et sans place jouent au jeu impitoyable : qui va se lever ?

2023/01/12

L' anomalie d'Hervé Le Tellier

 


Lecture en cours. Pas sûr de finir car je n’en ressens pas la nécessité. Exemple typique du roman mezzé. Il y a un peu de tout pour plaire au plus grand nombre : de l’humour, de l’amour, du suspense (surtout au début), de la science, de la philosophie et j’en passe. Niveau écriture, comment dire, l’auteur sait embobiner. Il a une maîtrise qui lui permet de jongler avec les formules et les mots d’esprit. Ca reste souvent superficiel mais crée l’illusion de la profondeur. En tout cas, il est parvenu à ses fins puisque son texte a obtenu de prix Goncourt en 2020. Chapeau l’artiste ! Sinon plus j’ai avancé dans le récit plus mes bâillements se sont multipliés (trois décrochages de mâchoires). Au passage des services secrets, des scientifiques et des présidents, c’est devenu carrément pénible. Le roman se congestionne et les blagounettes de bon ton sur Trump n’aident pas à son déballonnage. J’en suis à me demander si je ne vais pas lâcher l’affaire. Commencer un Jack London à la place. Ah, Jack London ! Après, c’est un roman bien écrit, trop bien écrit dirai-je. Forcément on se demande régulièrement s’il n’y a pas du foutage de gueule derrière ces séries de mots impeccablement agencés, cet étalage de connaissances « pointues » sur le transport aérien ou le monde des espions ou universitaire. Je reste tout de même épaté par l’art de la condensation de l’auteur, sa façon de décrire succinctement ses personnages et les situations auxquelles ils sont confrontés. Ca reste cependant maigre, insuffisant pour déclencher l’envol de mon imagination.