2009/12/30

Tu vois ce que je veux dire 72




Chaque instant que je vis est si intense que si quelqu'un d'autre prenait ma place pendant ce laps de temps il n'aurait pas assez d'une existence.

2009/12/27

2009/12/26

Tu vois ce que je veux dire 68




A l'origine de cette planche le gag était un peu différent:
J'étais perdu chez l'infirmière. Je parcours plusieurs pièces en tournant en rond. Finalement je vois un plan avec un indicateur "vous êtes ici". J'appuis sur un bouton pour voir l'itinéraire pour rejoindre la chambre à coucher de Géraldine.
Quand j'appuie sur le bouton, le plan me tombe sur la gueule et m'écrase dans un flot de sang.
J'avais mis trop de sang sur la dernière case, et l'harmonie des couleurs de toute la planche en a été rompue. J'ai préféré me débarrasser de cette planche qui faisait insulte à mon génie de la composition.

2009/12/25

Tu vois ce que je veux dire 67




Initialement cette planche était un peu moins bonne : On me voyait à coté d'une cloture barbelée. De l'autre coté Géraldine réclamant mon amour. Bravement j'allais la chercher de l'autre coté de la cloture. Mais en traversant je faisais tomber son chapeau.
Une fois de l'autre coté Géraldine me réclame son chapeau. Je retraverse, et lui ramène le truc. Puis elle me montre son caniche de l'autre coté, je traverse mais ne trouve pas son caniche. Géraldine pique alors une crise me traitant d'incapable. Je retourne de son coté et la balourde dans les fils barbelées, où elle se fait déchiqueter.
A ce moment le caniche arrive et lèche le sang de sa maîtresse.
Le problème était que mon caniche ressemblait trop à un Beagle. J'ai préféré jeter la planche que de me faire insulter par tout les amoureux des animaux.

2009/12/24

Tu vois ce que je veux dire 66




A noter qu'à l'origine, la planche se présente comme cela : D'abord Géraldine m'appelle du grenier. Je me dirige pour la rejoindre (et lui re-refaire l'amour). En chemin je vois un serpent.
Je massacre le serpent à coup de pompes, puis je danse "Tarzan Boy" de joie après cet exploit. En dansant je bute sur une flûte par terre.
Et là, j'entends Géraldine qui m'appelle de nouveau d'en haut. Je lève la tête et vois l'ouverture du grenier au-dessus du cadavre du serpent... Sans aucun moyen de l'atteindre.
Je jette la flûte de dépit.
Il me semble que j'exprimais beaucoup trop d'émotions dans cette planche originale. J'ai préféré publier la version épurée que vous admirez en ce moment.

2009/12/18

Tu vois ce que je veux dire 65




A la base cette planche se poursuit. On voit des flics entrer chez Géraldine, appelés pour tapage nocturne. Vaguement stone, je leur tire dessus au pistolet à eau. Les flics se marrent. Je tire encore. Ils se marrent encore en plus.
Finalement ils m'embarquent. Au poste dans ma cellule, ils me filent un pistolet à eau et m'obligent à les arroser pour les faire marrer.
J'ai dû, bien évidement, m'auto-censurer sur cette suite : Comme on le voit, j'y suis particulièrement critique et acerbe vis à vis de la maréchaussée, et j'avoue avoir craint des représailles.

2009/12/17

Tu vois ce que je veux dire 64




La planche que j'avais dessiné à la base pour cette page, était un chouia différente. On me voyait complètement stone me cogner contre les meubles de chez l'infirmière. Plusieurs fois de suite, surtout contre le buffet (Cf. page 62). 
A la fin, plein de bosses et de bleus je rejoins Géraldine au lit, qui prend peur en me voyant complètement déformé. Elle me balance du gaz lacrymo en appelant la police. 
Problème graphique: J'ai dessiné le téléphone portable de façon disproportionnée par rapport à la main de l'infirmière. J'ai dû déchirer la planche.

2009/12/16

Tu vois ce que je veux dire 63



A l'origine de cette planche, on devait d'abord voir Géraldine. Puis moi à coté de Géraldine. Puis en arrière plan, une dizaine de Géraldine de plus, et moi perturbé.
Sentant l'embrouille je fous un coup de tatane dans une Géraldine, qui explose en bouts de verre, révélant que nous étions au milieu de miroir. Je détruis ainsi plusieurs miroirs à coup de tatanes, avant de foutre un coup de tatane dans la vraie géraldine, lui explosant la gueule dans une gerbe de sang.
La planche fut réalisée, mais les gerbes de sang n'étaient pas assez bien dessinées à mon goût, et j'ai brûlé l'oeuvre comme un prince.

2009/12/15

Tu vois ce que je veux dire 62



Initialement cette planche se présentait autrement, et correspondait plus à la réalité de l'événement : Sur un bad trip je pris le buffet renaissance de Géraldine pour un chevalier du moyen âge prêt à nous embrocher de sa lance.
J'ai proposé à Géraldine de monter sur mon dos pour buter le mec. Elle monte, je fonce sur le buffet.
Et là, en courant, je passe à coté d'une table, que je prends pour un cheval. 
Me disant qu'un cheval fera une superbe monture je pile net. Déséquilibrée Géraldine valse vers le buffet, où elle s'encastre lamentablement.
Au fond la version que vous avez sous les yeux est bien plus drôle, quoiqu'ait pu me dire Stéphane Guillon en comparant les deux.

2009/12/14

Tu vois ce que je veux dire 61




Sur cette planche je voulais initialement faire un gag transcendant : Le fumeur se retrouve dans un appartement. De fines volutes de fumée de shit sortent à la fois de 3 pièces voisines, du plafond, du sol des fenêtres. Le fumeur cherche partout ou est le joint d'origine de cette merveille. Il ne trouve rien. Finalement il s'adresse à un mec dans une burqa et lui demande ou il peut trouver le mec qui a du shit pour le taxer. Et là, le mec à la burqa sort 8 bras et indique toutes les directions à la fois.
Cela aurait été superbe, malheureusement, je ne sais pas dessiner les burqas et la contrainte graphique vous fait perdre un des meilleurs gags de l'histoire de la bande dessinée.

2009/12/13

Tu vois ce que je veux dire 60




Sans conteste le blog bédé le plus long de l'histoire millénaire des blogs bédés. Rien que pour ça, c'est une merveille.

2009/12/11

Tu vois ce que je veux dire 59





Ah ah! Ils ont encore tenté de m'empêcher de dévoiler leur complot! Salauds d'infirmiers vous ne m'aurez jamais Mhuahahahahahahah kof kof.