En plus de la grande passerelle, la gare de
Massy-Palaiseau possède une autre particularité. Dès le matin, un hotdoguier
est ouvert pour ceux qui ont une irrépressible envie de gras friteux et
ketchup-mayonnesque. Deux, devrais-je dire, car ils sont deux à vendre des
sandwichs dans leur vieille camionnette. Si ce n’est pas trop mortel !
Je choppe IMRE et remarque qu’à l’intérieur beaucoup
de gens ont choppé la crève. Ça se mouche, tousse et se refile les microbes à
la chaîne (et après qu’on ne vienne pas me dire que l’homme est racho). Devant
moi, un jeune lit le Figaro. Je dois avouer que c’est première fois de ma vie
que j’en vois un. Est-il rémunéré pour exercer cette activité ou fait-il cela
de son plein gré avec son libre arbitre qu’il s’est construit lui-même tout
seul comme un grand ? Au moment où je m’apprête à lui poser la question, la
réponse illumine ma cervelle ! Mais non, bon sang mais c’est bien sûr,
malgré son air jeune ce type est super vieux en fait !
À je ne sais plus quelle gare, derrière la fenêtre
du RER qui va dans le sens opposé au mien, un homme se tient la tête à la
manière du penseur de Rodin. Sauf qu’à l’évidence lui ne pense pas, il broie du
noir.
Dans les couloirs menant à mon métro de la ligne 6,
je jette un rapide coup d’œil sur un écran d’informations, histoire de me
poiler. Et là, ça ne rate pas, bingo ! : « Ligne 13,
trafic interrompu entre Asnières Gennevilliers et Clichy suite à une
inondation ». Eh, Eh, à croire que la ligne de la mort a été creusée sous
la mer.
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