Observation (Mots des autres 37)

 
Un patron de bar à la vue d'une voiture de flics qui fonce dans la rue, sirène hurlante :"Tiens, c'est l'heure de l'apéro".

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L'intruse du wagon (Métroscopie 95)

Petit vent contraire sur le chemin menant à la gare de Saint-Gratien, petit vent sage.

Monde innombrable sur le quai. Problèmes encore. FAST s’arrête exceptionnellement. 

Malgré ma pole position de départ, je ne parviens pas à trouver une place dans le wagon. J’aurais dû me coller un pain pour avoir l’œil du tigre dès le matin. Quel con !

Commentaire sportif (Mot des autres 36)

 

Un commentateur sportif :"A partir du moment où le gardien est en l'air, il ne peut plus s'arrêter"

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Tour de France (Mots des autres 35)

 Un cycliste à toute berzingue avec un accent du sud à moi en train de me trainer sur un Vélib' pas fonctionnel : "Le peloton arrive !"

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Situation cocasse (Métroscopie 94)

Les trois personnes qui sont à côté de moi ont un téléphone portable à l’oreille. Pour une fois, cela ne m’exaspère pas. Je trouve même le spectacle cocasse, allez j’irai même plus loin, mignon. Les forts propos de chaque personne s’entremêlent, ce qui fait qu’elles ont l’air de se parler tout en se répondant à côté de la plaque. Il y a une femme qui annonce à son mari qu’elle va bientôt arriver à la gare, un immigré d’une cinquantaine d’années qui insiste lourdement auprès de sa fille pour qu’elle sorte les encombrants et un jeune enseignant (dont les emplois et les salaires sont malmenés d’après un article de la revue qu’il a à la main) qui explique à sa femme qu’il n’a pas trouvé le bonnet et les gants de leur fille ce matin et qu’il a préféré ne pas lui mettre de bottes étant donné que ça n’allait pas avec le pantalon (bref, elle est allée à l’école à poil). J’ai presque envie d’appeler un pote au hasard pour parfaire ce savoureux moment d’incommunicabilité.

À ma droite, un petit vieux jouant au sudoku, imperturbable.

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