Début
Du côté français, ce changement de programme dérouta complètement tout le monde. En effet, l’essentiel de la communication gouvernementale avait été axée sur l’éventuelle guerre contre le Turkménistan du nord.
En écho à la campagne des
médias et afin de se montrer bon élève auprès de Manuel Trèbon, chaque ministre
y était allé de sa critique envers le pays dès que l’occasion se
présentait : le ministre de la transition écologique et solidaire avait
fustigé les émissions turkménistaises de CO2 qui dépassaient de loin celles de
l’Europe et de l’Afrique réunies. Celui de l’éducation nationale n’avait pas
manqué de rappeler qu’on pratiquait encore les châtiments corporels dans les
écoles et qu’il existait un cursus pour devenir bourreau. Même celui de la
culture était monté au créneau, déplorant l’absence de musée dans les villes et
la valorisation par le pouvoir des tortionnaires plutôt que des artistes (qui
de toute façon croupissaient en prison selon lui).