Décidément, cette grande passerelle de la
gare de Massy Palaiseau est fascinante. Les groupes de gens courant dessus
ressemblent à des troupes de soldats partant pour le combat. La vitesse moyenne
d’un usager moyen sur cette longue ligne droite qui enjambe une vingtaine de
voies s’entrecroisant par endroits doit être facile de 15 kilomètres heures.
Je prends maintenant toute la mesure de l’expression « accident de
voyageur ». Cela n’inclut pas seulement les gens qui se sont jetés sous un
train ou métro mais aussi ceux qui se sont heurtés violemment sur cette fameuse
grande passerelle.
« Putain, j’ai rien compris au RER
B » dit une collégienne à son amie. J’ai presque envie de la rattraper pour
lui dire que plus elle prendra de l’âge moins elle y entravera quelque chose.
Quant à savoir si le RER B lui-même se comprend, c’est un autre problème.
Aujourd’hui, vu qu’il y a du monde et que
je suis en retard, je me tape le strapontin. Qui dit strapontin dit
emmerdements pendant tout le voyage. Surtout si l’on est du côté du quai. On se
lève, on s’assied, on se lève, on s’assied, on fait sa petite gymnastique du
matin, quoi. Tu fais quoi comme sport ? Du straponting, ça t’en bouche un
coin, pas vrai ?
Petit plaisir : j’adore sortir du
RER A lorsque les gens attendant d’y monter forment une haie de honneur. Quel
bonheur que de se sentir une star de cinéma à Auber !
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