L’échange qui suivit entre
le leader des États-Unis et le leader du Turkménistan du nord entra dans les
annales de l’Histoire. En effet, il ne suivit pas le scénario normal d’un bras
de fer entre deux nations. Alors que le
bon sens commande de débuter par une menace de faible intensité dans ce genre
de situation, il n’y eut pas l’ombre d’un round d’observation, ni l’esquisse
d’un angle courbe. La folie guida les propos des deux hommes. À moins que ce ne
fut tout simplement la stupidité.
D’abord Donald Moumoute
tweeta un message guerrier sommant le Turkménistan du nord de cesser aussitôt
ses tirs de missiles ou il serait rayé de la carte.
Kon Je Nou répondit dans la
foulée que les prochains essais viseraient les États-Unis et plus
particulièrement la maison blanche.
« Ah Ouais »
s’emporta Donald Moumoute dans un tweet furibond. « Parce que tu crois qu’avec
ton bouton de joystick, tu peux nous faire du mal ? ». Série de
smileys ricanants.
Très en verve ce jour-là, il
enchaîna par une seconde punch-line : « Moi à ta place, je
rangerais ma console. Mon bouton est plus gros et plus sérieux que le tiens et
j’ai le doigt qui me démange ». Série de têtes de mort.
À ce stade de la
« discussion », tout le monde crut au début de l’apocalypse.
Cramponnés sur leurs positions aucun des deux chefs d’état ne semblait vouloir
céder. Au contraire, c’était à qui se montrerait le plus agressif. On se
dirigeait tout droit vers une impasse et il ne faisait plus de doute que la
guerre allait éclater.
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