Dans cette nouvelle gare, ma nouvelle
gare, j’ai le choix. Soit je vais au boulot en prenant le RER C soit le B.
Autant dire que j’aurais préféré choisir entre la peste et le choléra. Bon,
comme je suis sur le quai du C, j’opte pour le RER du même nom.
Première chose,
de ce côté de la banlieue, cette ligne est extrêmement lente, plus lente que de
l’autre côté (où j’étais auparavant). Ou alors Véro (nom du RER) veut me
bizuter. Les gens, par contre sont plus loquaces que ceux prenant le RER à
l’autre bout de la ligne (mention particulière aux habitants de Choisy Leroy,
élue ville bavarde en 2005 et 2006).
Même si les conversations portent souvent
sur les coupes de cheveux (sans doute parce que la population de coiffeurs dans
ce RER est importante) c’est plus agréable et plus vivant. À ma droite, une femme habillée tout en rouge donne
une mini boîte rouge de Pringles à son enfant. Plus loin, un grand noir remplit
méticuleusement un papier de petits ronds. Inquiet, je vérifie à une gare la
destination de mon RER. Ouf, il ne se dirige pas vers la quatrième dimension.
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