Big soleil sur GHIR qui pénètre dans la gare. On se
croirait presque dans une pub s’il n’y avait pas autant de gens faisant la
tronche. Au moment où j’essaie d’entrer dans un wagon, une vieille bonne femme
me collant tente de me griller par la gauche. Je fais barrage avec mon corps
puis me précipite vers la place qu’elle aurait convoitée si elle avait réussi à
obtenir ma position (éh, éh).
Alors que mon RER arrive à Denfert-Rochereau, une
femme quittant sa place fait tomber son sac sur son pied. Tiens, marrant, je ne
connaissais pas cette technique pour se réveiller. Remarque, souvent, on n’a
pas besoin de ça pour le faire. Nos amis à portables à sonneries gueulardes
s’en chargent à merveille. Certains, plus zélés, possèdent même des portables à
sonneries gueulardes de bureau, ce qui fait qu’on est tout de suite mis dans le
bain.
Je traverse des tas de couloirs et descends des tas
d’escaliers pour rejoindre mon métro. En général, j’essaie de résister au flux
pressé des gens qui cavalent comme des fous, ce qui est extrêmement difficile.
Là, heureusement, une petite fille qui sautille joyeusement devant moi m’y
aide.
Quand la rame arrive à quai, elle dit à sa mère
qu’elle veut absolument ouvrir les portes. Mais au moment où sa petite main se
tend vers la poignée, un adulte l’empoigne. « Pas le temps de jouer, y’en
a qui vont au boulot » semble dire sa silhouette qui s’engouffre
rageusement dans le wagon à peine les portes écartées.
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