Devant ma gare, une femme me demande quel
bus elle doit prendre pour aller à je ne sais plus quelle ville. L’air
sincèrement désolé, je hausse les épaules. Tout ce que je connais de cette
banlieue est cette immense passerelle qui fait le lien entre le RER C et B et
vice et versa.
Malgré le monde, je trouve une place sans
forcer, à croire qu’elle m’était réservée ! Deux femmes jouent sur leur
portable tandis qu’une autre possédant deux sacs s’épluche une clémentine. À cette heure, personne ne tient encore la fameuse et
révolutionnaire barre trident du RER B (Pas si révolutionnaire que ça en fin de
compte : car si effectivement plus de mains peuvent s’agripper à cette
barre-trident, l’espace réservé aux personnes debout est toujours aussi
réduit). Apparemment, c’est une journée de contrôle. Plusieurs adolescentes
révisent leurs cours sur de grands cahiers tandis que les mecs préparent des
anti-sèches.
Aux Halles, mur épais de gens. Pfff…
Parfois, j’ai le sentiment que le RER A n’est pas un transport mais un
coffre-fort.
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