Aujourd’hui, direction le B. Traversée
d’une longue passerelle sur laquelle plein de gens courent et se font des
queues de poisson.
Sur le quai, énormément de monde. IMRE apparaît. Personne ne
laisse descendre les gens à l’intérieur. Il faut dire que sur cette ligne, il y
a une place pour quinze personnes, alors le respect et les civilités…
Très
vite, je remarque que je suis encore trop tendre pour le combat. Avoir
fréquenté trop longtemps le RER C m’a ramolli. J’ai oublié les ruses et les
coups vicelards. Je suis comme un bébé phoque aveugle sur la banquise encerclé
par des chasseurs avinés armés de bazookas. Devant moi, une nénette fait mine
de s’asseoir sur un strapontin puis se précipite sur la dernière place potable.
Je râle dans ma barbe puis empoigne d’une main vaincue la barre.
Remarque : Parfois la vitesse avec
laquelle les gens vont au boulot est indécente. On en déduirait presque qu’ils
aiment leur taff.
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