Tout le long de la grande passerelle (les
Chinois ont la grande muraille, nous, nous avons la grande passerelle), les
gens courent comme des dératés. Heureusement et afin de ralentir le trafic, la Ratp fait circuler trois ou
quatre mémés de 6 heures du mat’ à 18 heures du soir qui agissent en quelque
sorte comme des dos d’âne.
Dans le B, une femme assise sur un strapontin
parle à son amie se trouvant juste derrière elle. Décidément, les concepteurs
de ce transport sont trop forts. J’ignorais que la barre de fer au-dessus des
dossiers pouvait servir d’hygiaphone.
À Anthony, la
place devient une espèce en voie de disparition. La plupart des gens entrant
dans le wagon restent debout. De ce fait, les « Anthoniens » sont
très facilement identifiables. En général, ils ont l’air profondément dégoûtés
et ont les pieds enflés.
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