2012/09/23
Expendables 2
Vu dans un ciné municipal dans un bled paumé (Lesparre fait vivre).
Au début, les types massacrent les chinois qu'on ne nomme pas. Puis ils finissent par dégommer une bande d'étrangers dirigée par un belge sanguinaire (limite pas crédible).
Failli m'endormir si les fusillades incessantes et ma chaise en fer perquisitionnée à un établissement scolaire n'avaient pas contrarié mon sommeil.
2012/09/20
2012/09/13
2012/09/05
2012/08/30
2012/08/24
2012/08/21
2012/08/11
match au parc des princes (Scène de vie 2)
Des groupes de supporters courent autour du stade à la
recherche de leur entrée. La mienne se trouve côté Boulogne.
Ainsi en a décidé aléatoirement
le logiciel despotique de la billeterie. Moi qui voulais aller à Auteuil,
j'ai été servi. Tu veux aller là ? Et bien
je te mettrai ici! En haut ? T'es en bas! Un siège en
duvet de canard ? Un banc en pierre!... A croire qu'on est puni! Cependant on
n'est pas trop étonné du
traitement quand on voit les messages affichés à l'accueil
: Ne jamais frapper sauf dans ses mains, quand le racisme et l'homophobie
recule c'est le PSG qui avance, la pelouse est sacrée l'herbe
est interdite... A croire que le supporter de base est un délinquant récidiviste
doublé d'un débile
mental qui ne sait pas lire (des dessins illustrent ces devises)...
2012/08/05
Peur panique (Scène de vie 1)
L'agent de sécurité m'enveloppe de son ombre obèse. Je viens de faire sonner le détecteur au niveau de la caisse. Comment un mec aussi gros a-t-il pu se déplacer aussi vite ?
Il fait deux têtes de plus que moi et son regard n'arrête pas de me traiter de fils de pute.
"Ouvrez vot' sac" (fils de pute ajoute son regard).
Je m'exécute. Pas question de le contrarier. Dans un passé proche ce type devait violer des voitures (et les brûler accessoirement). Extirpant mes affaires de piscine de mon sac, le type m'arrête d'un abrupt lever de menton :"C'est ça, c'est vot' truc qu'a fait sonner."
Je fixe mon gel douche pratiquement vide puis le colosse dont les traits sont devenus si durs que j'ai l'impression d'être face à la bouche mortelle d'un bazooka.
"Quand c'est vide faut le jeter vot' truc."
J'acquiesce fébrilement.
Le type me tourne le dos - qu'il pourrait facilement aménager pour le louer comme studio à des étudiants - je respire - puis fait volte-face :"Comme ça, ça sonnera pas."
"Tout à fait" réponds-je dans un claquement de dents.
Derniers fils de pute à mon adresse et il s'éloigne. Penaud, je ramasse mes courses. Ouf, il ne me les rackettera pas.
Il fait deux têtes de plus que moi et son regard n'arrête pas de me traiter de fils de pute.
"Ouvrez vot' sac" (fils de pute ajoute son regard).
Je m'exécute. Pas question de le contrarier. Dans un passé proche ce type devait violer des voitures (et les brûler accessoirement). Extirpant mes affaires de piscine de mon sac, le type m'arrête d'un abrupt lever de menton :"C'est ça, c'est vot' truc qu'a fait sonner."
Je fixe mon gel douche pratiquement vide puis le colosse dont les traits sont devenus si durs que j'ai l'impression d'être face à la bouche mortelle d'un bazooka.
"Quand c'est vide faut le jeter vot' truc."
J'acquiesce fébrilement.
Le type me tourne le dos - qu'il pourrait facilement aménager pour le louer comme studio à des étudiants - je respire - puis fait volte-face :"Comme ça, ça sonnera pas."
"Tout à fait" réponds-je dans un claquement de dents.
Derniers fils de pute à mon adresse et il s'éloigne. Penaud, je ramasse mes courses. Ouf, il ne me les rackettera pas.
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