2020/03/24

2020/03/23

L'arbre à bouteilles de Joe R. Lansdale



Deuxième bouquin que je lis de cet auteur. Si j’ai été enthousiasme à la lecture du premier, là, je suis plus modéré. Toujours un style impec avec un humour très percutant. Sauf que j’ai trouvé le bouquin un peu long. J’ai eu du mal au milieu, sentiment d’être embourbé et de patiner comme une vieille bagnole sur une dune de betteraves prémâchées. L’histoire sans doute. J’ai toujours du mal avec ces thrillers ou ces polars qui traitent de la pédophilie comme si c’était le sujet obligé du genre. Espèce de mode que je trouve éreintante.

Bientôt, avec ce qui nous arrive, plein d’ouvrages vont sortir sur un virus qui décime la population. Ou avec des gens confinés tués par un psychopathe contaminé violé par son père dans son enfance (d’où un reste de pédophilie). Ouais, je le vois gros comme une maison. 

Là, en plus, pour pimenter l’intrigue, l’auteur ajoute un ingrédient totalement artificiel et qu’on voit pour ce coup-ci gros comme la ville de Saint-Denis. Bon, mais je suis injuste avec lui. Il y a plein de passages qui valent leur pesant de cacahuètes. Et des formulations qui sortent de l’ordinaire, engendrant des images audacieuses et très belles.

Je cite celle-là de mémoire (en fait non, je dis ça pour frimer. Avec l’écriture on peut tout se permettre) :

« À travers les trombes d’eau couleur aluminium, les lumières du carnaval ressemblaient à ces pièces que les touristes balancent dans les fontaines pour faire un voeu, et l’odeur de la pluie l’emporta sur toutes les autres – une pluie glacée ».

2020/03/22

Concert (Adieu ligne 13 (18))



Entre l’avant-dernière et la dernière station en direction de l’université de Saint-Denis, la rame produit un fabuleux tintamarre comme si un groupe de percussionnistes saluait la fin de son périple.

2020/03/21

2. Soirée people (Hollywood cauchemars 2)







Ce soir-là, j’allai avec une amie à une fête dans une villa sur les hauteurs de Los Angeles. Pour une fois, je ne m’étais pas pris la tête pour me vêtir. Une robe moulante à bretelles et à paillettes, des talons aiguilles et un petit sac Versace contenant mon Iphone 7. Mon maquillage était également succinct, un peu de fard et de rouge à lèvres. En effet, je ne comptais pas m’éterniser. Pendant la journée, plusieurs mâles m’avaient fait des avances et ça m’avait fatigué. Je savais que ce soir d’autres viendraient à la charge et je n’en avais pas particulièrement envie.

2020/03/19

Conditionnement (Adieu ligne 13 (16))



Au bout d’un certain temps de compression, malgré l’espace qui se libère dans la rame, les gens encore dedans restent collés serrés.

2020/03/13

1. Moi, Stacy, blonde incendiaire




Depuis mes seize ans je n’ai pas vraiment changé - Leonardo Di Caprio



À partir de quel moment Leonardo Di Caprio a commencé à devenir sexy ? Je n’ai pas toute sa filmographie en tête mais il apparait sans conteste qu’il a gagné en virilité à partir du moment où il s’est épaissi physiquement. Encore une fois, pardonnez mon inculture concernant le septième art, je ne suis pas cinéphile. Comme un peu tout le monde, je vais dans une salle obscure quand je suis en manque de popcorn. Et puis, je crois, il faut disposer de beaucoup de temps libre. Or, je ne veux pas faire la femme surbookée, je n’en ai pas, trop de soirées, trop de projets à mener simultanément. Ici, je tiens à faire une remarque : je classe les acteurs sexy en deux catégories : ceux qui l’ont été dès leur premier film et ceux qui le sont devenus après plusieurs.

Cinquième station de la ligne 13 (Adieu ligne 13 (13))