Pour entrer dans ma gare, il n’y a qu’un
tourniquet. Les autres sont squattés par des collégiens qui trouvent l’objet
nettement plus confortable qu’un banc (et je les comprends).
Passant près
d’eux, j’entends un grand dire qu’un de ses potes s’est fait convoqué au
commissariat. Dix secondes plus tard (c’est-à-dire le temps de passer le
tourniquet dans un état semi-comateux (ou plutôt de s’en dépêtrer)), haut-le-cœur :
Le quai est plein à ras bord.
Tous les RER sont retardés, même FAST ce qui ne
présage que du mauvais. D’ailleurs tous les gens en parlent avec terreur :
FAST en retard, bonjour le cauchemar.
À côté de moi, une
petite femme sort un produit d’un tube. Ma main à couper qu’il s’agit de
vasseline et qu’elle va s’enduire le corps avec afin de pénétrer plus
facilement dans le prochain RER.
Les minutes passent et des hordes de gens
viennent s’ajouter aux hordes de gens poireautant sur le quai. Enfin, l’arrivée
d’un RER est annoncée. Resserrement de la foule nerveuse. Je me dirige vers le
dernier wagon du RER et parviens à trouver une place libre grâce à deux coups
de coude vicieux et bien placés.
Station suivante, un gros paquet de gens
pénètre dans le wagon. Maintenant, il reste à peine de la place pour une ado de
12 kilos et un nain. Je plains les prochains voyageurs et en même temps je suis
hyper jouasse d’avoir le cul sur un siège.
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