À cause des
problèmes que j’ai eu hier soir pour rentrer en RER C, j’opte pour le bus 514
ce matin : Erreur fatale ! Le feu devant l’arrêt de bus passe trente
fois au rouge sans que cette plaie de véhicule ne montre le bout de son nez. Je
suis entre une fille qui téléphone en gueulant et une autre qui smoke comme une
pompière. Le stress m’envahit lentement et surement. Certain que le 514 est
planqué dans un coin et en train de se foutre de nos gueules !
Merde,
depuis le temps que je pratique cette enflure, j’aurais dû savoir que j’allais
galérer ! Quel con mais quel con ! (pour la prochaine fois penser à
mettre des post-it avec des petits mots comme : « Non, n’y va
pas ! Tu vas le regretter » ; « Reviens sur tes pas, il est
encore temps ! » ; « C’est pas la mort mais presque quand
même » ; « Tu es cool là, mais si tu continues tu vas vouloir
buter la terre entière » tout le long du chemin menant à l’arrêt de bus)
Titre d’un article dans le train :
Gaz et électricité, Bruxelles épingle la France.
Comme il n’y a pas de place dans le
wagon, je reste debout au-dessus de deux malades mentaux qui discutent du
suicide d’un de leurs amis puis de leurs problèmes de crise de nerfs, puis d’un
ami qui veut embaucher quelqu’un pour casser les dents à sa compagne puis d’un
autre ami qui a détruit le karaoké en bas de chez lui à coups de batte… Love is
in zi air.
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