Ai récupéré ce bouquin à la
piscine. Ouaip, ils ont installé une étagère sur laquelle les gens déposent des
livres ou en empruntent. Sympa comme système ! Intrigué par le titre et encouragé
par son épaisseur de tranche de pain demi, je l’ai pris malgré sa couverture
cracra (tâches de sang ou de cambouis ? ce qui laisse supposer deux
choses : soit une personne a été poignardée sauvagement pendant sa lecture,
soit cette personne était un mécano bibliophile qui ne pouvait s’empêcher de
bouquiner planqué sous le châssis d’une caisse). Passons.
Le livre m’est tombé des mains
au bout d’une centaine de pages (l’en manquaient pas beaucoup pour que je le
finisse). Et pourtant c’est bien écrit. Très bien même. Et pourtant à mes yeux,
ça ne fonctionne pas. Je sais pas comment dire mais la sauce n’a pas pris. Si
je vois bien la volonté de l’auteur d’écrire une farce, je trouve qu’elle n’est
pas réussie. Très vite, j’ai décroché de l’histoire et ai tenté tant bien que
mal à me raccrocher au style. S’il y a des passages drôles, ils n’ont pas suffi
à maintenir mon attention. Bref, j’ai lâché l’affaire. En fait, ce roman m’a
fait penser à un soufflet qui ne prend pas. Tous les ingrédients sont là, mais
ça fait pschitttt.
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