Dès que je la vois
j’ai envie de lui lécher la chatte. Je ne pense pas à l’embrasser ou à
l’étreindre, non, je veux bouffer son minou et doigter son joli petit cul.
Comme elle n’est jamais contrariante pour ce genre de choses, elle offre sa
fente à ma bouche comme un bon roudoudou. Tout de suite ma langue
s’active, appliquée et méticuleuse. Elle soupire, s’étire et mouille. Son corps
effectue des mouvements pour que sa chatte réponde à mes pelles gourmandes.
J’enfonce délicatement un doigt dans son anus puis ma langue dans son vagin. Je
bande à mort. Je veux qu’à son tour elle me suce. Je me redresse tandis qu’elle
s’agenouille. Direct, elle avale ma queue. A vrai dire, je n’aime pas trop ça.
Assister à la disparition brusque de sa bite est choquant. Surtout lorsque par
sa belle dureté on la croit toute puissante. La saisissant par les cheveux, je
fais reculer sa tête. Elle comprend. Elle donne des coups de langue à mon gland
me fixant comme une chienne avec ses yeux bleus. Elle est belle, folle. Je
bande plus fort. Je veux la réjouir comme elle me réjouit à exhiber sa langue
sur mon gland, à me presser les couilles et me mordiller la queue. Je la
relève, l’embrasse. « Tu ne trouves pas que j’ai un gros cul »
demande t-elle. Les femmes bien foutues sont impossibles. Elle se met à quatre
pattes. Je lui relèche la chatte puis m’installe sous elle en bon garagiste.
Sucerie mutuelle. « Je te veux en moi » elle dit. « J’ai envie
de t’enculer » je réponds. « Est-ce bien raisonnable ? »
demande t-elle. Je ballade ma langue dans son anus. « Au point où on en est ».
2013/02/06
2013/02/04
Un petit bonheur (Scène de vie 6)
Hervé pénètre dans le restaurant.
Tout de suite, Ali l’accueille avec son
sourire chaleureux :
« Bonjour, Hervé, comment ça
va ? »
« Bof » rétorque l’homme de cent
trente kilos. Il porte un pull sombre qui amoindrit ses formes. Ses cheveux
courts sont poivre et sel. Sa face rouge est bouffie par l’alcool.
2013/01/30
2012/12/20
La seule meuf de ma vie (Extrait 10)
Je ne suis sorti qu’avec une seule meuf dans ma vie. Et cela
n’a duré qu’une semaine. Le lundi, la meuf était super enthousiaste : elle
voulait vivre avec moi avoir des mômes et tout le bastringue (l’horreur
intégrale, quoi)… Le dimanche à ses yeux, j’étais plus qu’une bonne grosse
merde malfaisante.
2012/12/15
Avoir un clebs (Extrait 9)
A cause du type chelou et mal fringué, je me
suis imaginé avec un clebs. Un mastoc et nerveux. Qui produirait beaucoup de
bave. Avec des oreilles pointues. Comme ses dents. Poil ras, cœur de fer. Je
l’appellerais Tony comme Tony Montana de Scarface.
2012/12/09
Bouffe avec ma mère (Extrait 8)
L’autre soir, je suis allé bouffer chez ma
mère. Je n’avais pas envie, mais elle m’avait tellement tanné au téléphone que
j’ai cédé. Et puis ma mère habite dans le même bâtiment que moi, au onze. Je
suis au dix-sept, le trajet n’est donc pas trop balèze. L’avantage de cette
proximité est que si elle me gave, je me casse instantanément. Ah ouais, je
suis une merde, ok tchao. Je claque sa porte et basta.
2012/12/05
Du balcon (Extrait 7)
Quand j’ai présenté
mon appartement, j’ai parlé succinctement de mon balcon. Comme je l’ai dit
auparavant ce balcon donne sur le parking de l’immeuble. J’y vais rarement même
quand il fait beau. Pourtant, à chaque fois que j’y mets les pieds il se passe
toujours quelque chose. L’autre fois, je fumais tranquillement en fixant les
voitures garées. Si j’avais eu du pognon et le permis, je me demandais de
laquelle j’aurais aimé être propriétaire. Je me demandais aussi de laquelle
j’aurais pu ressentir une immense fierté, de celle très rare qui évacue pendant
un bon moment les interrogations et livre sans frais de port une raison
d’exister.
2012/12/03
Mes voisins (Extrait 6)
J’ai
des voisins bruyants. Je veux parler des voisins du dessous et du dessus. Ceux
d’en face sont très discrets. J’ignore à combien ils vivent dans l’appartement,
ils semblent nombreux. Je ne vois jamais les mêmes têtes devant la porte. Je
pense qu’ils sont trois couples à vivre ensembles mais je n’y mettrais pas ma
main à couper.
2012/11/26
Avoir un bon docteur (Extrait 5)
Cela fait trois semaines que je suis en arrêt de travail.
Pour dépression. J’ai consulté trois médecins pour obtenir un arrêt potable. Le
premier ne voulait même pas me filer un jour. Estimant que ma dépression était
mineure, il m’avait prescrit un régime à base de vitamines et recommandé de faire
du sport. « Courez ! » s’était-il écrié comme le prophète du
dieu jogging « Ca va vous remettre d’aplomb ! ». Je lui aurais
bien fait bouffer son stéthoscope qui frémissait servilement à ses paroles.
Autour de moi, les gens passent leur temps à courir et ils en deviennent dingue
– ce ne sont plus des mois d’arrêt qu’il leur faudrait mais des caissons d’hibernation.
Ils sont terrifiants. Croient-ils qu’en courant, rien ne leur arrivera ?
Croient-ils qu’ils gagnent quelque chose à détaler ainsi dans tous les
sens ? A la limite, si cette action avait pour but de remplir leurs
esprits de piétinements, je comprendrais. Mais sinon, franchement…
2012/11/24
Ma mère (Extrait 4)
Ma mère habite dans le même bâtiment que moi.
Au onze. Au troisième étage. Quand je vais chez elle, c’est sa télé qui me
réceptionne. Elle est toujours allumée. Lorsque ma mère s’absente, je me
demande même si elle ne reste pas allumée. Ma mère déteste les hommes. Elle n’a
connu que des déceptions avec eux. Pas un pour rattraper l’autre comme elle
dit. Aussi, elle ne veut plus en voir un seul passer le pas de sa porte. Même
pas le facteur. Je suis le seul à pénétrer dans son antre.
2012/11/21
Le centre commercial (Extrait 3)
Le truc qui rassure tout de suite, c’est
d’être à côté d’un centre commercial. Vraiment, lorsqu’on vit à côté d’un tel
édifice, on se retire facile la moitié des angoisses.
2012/11/19
L'appartement (Extrait 2)
Mon appartement est un trois pièces. Ses murs doivent être
en polystyrène (j’ai pas encore essayé d’en traverser un en courant) vu qu’on
entend parfaitement ce que font et disent les voisins. Dans la salle à manger,
j’ai mis une plante (un ficus) qui s’appelle Joséphine. Je lui parle et elle ne
me répond pas. Quand je sens qu’elle désapprouve mon point de vue, je ne
l’arrose pas pendant une semaine.
2012/11/15
L'immeuble (Extrait 1)
J’habite un immeuble en banlieue. Le truc
date des années 70, une longue barre blanche constituée de matériaux fragiles.
D’un côté, le parking, de l’autre un cimetière, pas très loin un centre
commercial puis d’autres immeubles, plein d’autres, l’air mal foutus, bizarres.
2012/11/13
L'immeuble
L’immeuble a été écrit dans la douleur. Un
truc que je portais depuis longtemps. Il y a eu plusieurs faux départs et puis
un jour, c’est vraiment parti. Au fur et à mesure de son écriture, je me suis
rendu compte que cette histoire ne suffirait pas. Il manquait des éléments pour
que le tableau soit complet. Ce roman est donc le premier volet d’une trilogie
– il raconte l’histoire de Boris qui vit seul dans un immeuble en banlieue.
Comme il n’aime pas bosser, il s’est mis en arrêt maladie. Comme il n’aime pas
ses voisins, il les évite comme la peste. De temps à autre, il va manger chez
sa mère qui habite dans le même immeuble que lui, au onze. Même si sa vie est
au point mort, elle lui convient et il est prêt à tout pour garder sa
tranquillité. Hélas pour lui, des événements extérieurs vont perturber son
train-train, l’obligeant à agir.
Extrait au prochain post
Inscription à :
Articles (Atom)