Monica
Stanfeld n’est plus à présenter. Crevant l’écran dans « Petits trous bien
humides II » et le « facteur bourrine toujours 500 fois », elle
a accumulé les récompenses : Hot d’or 2007, grand prix européen de la
meilleure fellation 2008, prix de la double pénétration de la ville de Melun
2008, statuette d’argent du stupre et de la dépravation à Venise en 2009, etc…
Contrairement à ses collègues qui manifestent un intérêt feint pour le ballon
rond parce qu’il est populaire, Monica Stanfeld a toujours aimé le football et
baigné dedans. Fille d’un arbitre de national et d’une supportrice inconditionnelle
du grand OM, elle a connu très tôt les stades et leurs ambiances éthyliques et
chaleureuses. Elle avouera d’ailleurs avoir eu son premier rapport à l’âge de
17 ans avec un gardien de but et un arrière central. Et son premier orgasme à
la vue d’un passement de jambes parfaitement exécuté par Chris Waddle en coupe
d’Europe. Aujourd’hui, pour Oh Non Encore Du Foot, elle se propose de commenter
certains gestes techniques ou actions du foot qui la mettent encore en
émoi :
Ce que j’aime dans la touche, c’est qu’elle se fait hors du terrain et
avec les mains. Elle transgresse les règles du foot et moi, j’aime ça, la
transgression. Sans transgression, point
d’excitation. Une touche est excitante et jouissive. Lorsque la balle sort du
terrain, je vibre. Je sais qu’il va y avoir une touche. Je sais qu’un joueur va
prendre le ballon avec les mains et ça me fait plein de choses partout. Je ne
comprends pas ceux qui soupirent à cet instant. Ont-ils une pierre à la place
de l’organe sensible ? Quand on leur demande pourquoi ils réagissent
ainsi, ils répondent qu’il n’y a pas d’action, qu’une touche c’est chiant et
coupe le match dans son élan sublime voire le hache jusqu’à le rendre insipide.
C’est comme si l’on arrêtait le compte à rebours d’une fusée pour qu’un
astronaute se change, l’espace d’une minute, en ballerine, ajoutent certains,
très fiers de cette image bancale et douteuse. Que répondre à pareilles sottises ?
Le haussement d’épaules parait la meilleure réplique. Des heures d’explications
ne suffiraient pas à convaincre ces pisse-froid. Pourtant, s’il y avait une
chose à dire, une seule chose, c’est bien celle-ci : si l’on aime le foot,
alors on l’aime totalement, dans toutes ses phases de jeu. Et la touche en est
une. Indubitablement. Qui ne sait pas l’apprécier ne sait pas apprécier une
partie de football. Qui applaudit uniquement aux buts marqués n’est pas un vrai
passionné de football. Tout au plus peut-on dire que c’est un touriste mais un
passionné de football, ça non (je n’irai pas jusqu’à dire que si on n’a pas eu
d’orgasme devant un magnifique passement de jambes, on ne l’est pas non plus,
mais presque). Au contraire, celui ou celle qui vit par tous les pores de sa
peau le football, savoure la touche… Il voit le joueur saisir à pleines mains
le ballon comme un fruit savoureux, hum. Il le voit en train de le peloter ou
le toucher à ses endroits les plus sensibles afin de le posséder. Il le voit
enfin l’élever en se cambrant comme on donne son ultime coup de boutoir
fracassant. Il comprend la nécessité du geste, sa splendeur. Et il en
redemande.
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