2019/06/20

L'utilité de la ligne 13 (Métroscopie 4)

Quand les types des forces spéciales m'ont demandé pourquoi je voulais faire un stage commando et que je leur ai répondu pour emprunter la ligne 13, tous se sont bidonnés.
- Mon pauvre, vous n'êtes pas au courant ? m'a dit l'un d'eux. Tous nos stages se passent sur la ligne 13.


 

L'excuse imparable (Métroscopie 3)

Prononcer juste les deux mots « ligne 13 » suffit à justifier son retard au boulot.


 

Le truc con (Métroscopie 2)

Le truc con pour un propriétaire de smartphone : être obligé de se lever pour appuyer sur le bouton de signalement d’arrêt du bus.


 

Gain de place (Métroscopie 1)

Chouette une poussette qui sort du wagon, dix places de gagnées !


 

Pourquoi écrire si j’en chie ? (journal d'un écrivain 2)



Comme je l’expliquais dans la partie précédente (la course aux mots), j’ai beaucoup de mal à écrire. Chez moi, cette activité engendre plus de frustration que de plaisir (du moins, à première vue). Si, par exemple, je ne parviens pas à écrire ce que j’ai en tête, mon humeur s’en trouve altérée. Pour peu que je m’y astreigne en début de matinée, c’est toute ma journée que je mets en péril, la perception que je vais en avoir. Une mauvaise séance d’écriture et je vois tout en noir. Il me faut un certain temps pour remonter la pente, retrouver l’équilibre. Me libérer de ce sentiment merdique. Lors de ces moments, j’évite en général d’emprunter des trajets avec des ponts.

2019/06/19

Description 3 : Amas de chaussures





Tas de chaussures noires à talon de femmes sous une poubelle de la ville comme un amas de moules marinières.

Lettre à Nuttela (lettre de Boris n°4)



Monsieur, Madame

Le sujet qui me conduit à vous écrire est délicat. Très delicat. Je ne sais pas par où commencer à vrai dire… hum, hum. Allez je me lance : Moi et mon amie adorons le sexe. En général, nous baisons trois à quatre fois par jour tant c’est vital pour nous. Pour rendre notre baise plus agréable nous y ajoutons parfois certains ingrédients :

L’autre fois mon amie voulait sucer ma bite au chocolat. À proprement parler je n’étais pas franchement enthousiaste. Ce jour là, ma copine m’avait déjà sucé la bite à la confiote de framboise, au miel et à la chantilly. Ma pine était légèrement fatiguée. Et puis, je crois, elle en avait marre d’être prise pour crêpe.

2019/06/18

Description 2 : Boucles d'oreille


Au moins avec ses boucles d'oreilles dorées représentant les symboles des dollars, on savait à quoi s'attendre avec elle.

Games of Thrones : critique des 1ers épisodes de la saison 8



Comme je n’avais rien d’autre à foutre mais vraiment rien d’autre, j’ai maté les deux premiers épisodes de la saison 8 de Game of thrones. Première impression : c’est mou du gland (ou du bourgeon). Le temps que tous les personnages se retrouvent et se disent ce qu’ils ont à se dire, je me suis tapé trois roupillons et ai atteint à trois reprises le stade 5 du sommeil (je crois que je n’avais pas connu un tel enchaînement réparateur depuis la vision accidentelle d’un épisode de Joséphine ange gardien).

2019/06/17

Description : les pigeons






Les deux pigeons marchaient côte à côte, au pas et en cadence, tels des légionnaires qui défilent sur la plus "belle" avenue du monde.

2019/06/13

Parasite de Bong Joon Ho




Conditions : Arrivée au ciné en retard. Salle noire et bourrée. Film qui débute sur l’écran. Le type qui occupe ma place réservée fait semblant de ne pas comprendre que son cul est posé sur le mauvais siège. Je bats en retraite vers les fauteuils du fond. Personne ne se lève à mon passage certainement à cause de la digestion des popcorns et autres saloperies exorbitantes. Tant pis pour les pieds de certains et taines que j’écrase sans vergogne comme de vulgaires cafards. Ça vous apprendra, bande d’empaffés !

Enfin installé, je constate que mon voisin a cette sale manie de consulter son smartphone, rectangle de lumière qui s’allume dans l’obscurité et qui attire 9 fois sur dix mon regard, parasitant (c’est bien le cas de le dire !) mon visionnage du film.

2019/06/12

Lettre à Marc-Olivier Fogiel (lettre de Boris n°3)






Salut mar-ol, je peux t’appeler Marc Ol ?... Quoi te dire… Oh, putain, j’suis super intimidé, même par courrier. C’est dingue, non ?

Bon, Marc-ol, allons-y franco, j’adore ton émission. Tous les dimanche, je la mate. Mais ça ne s’arrête pas là, je l’enregistre et je la mate tous les jours de la semaine.

Tu es mon idole !!!!!!!!!!!... J’ai un pote qui a travaillé avec toi. Il m’a dit que tu étais super ! Il m’a dit aussi que tu avais des tas de photos de toi dans ton bureau. Style, tu ouvres le premier tiroir du bureau, photo de toi en noir et blanc. Deuxième tiroir, photo de toi en couleurs. Troisième tiroir… Enfin, tu t’aimes, quoi !

Roller Killer (p17 à p20) : Rébellion