Il fait extrêmement doux, un oiseau
chante : Youpi yop tralalala, c’est vendredi, fin de semaine ! Je
marche et sais que quoiqu’il arrive, je n’accélérerai pas.
Sur le quai de ma gare, en partie éclairé
par des néons, en partie plongé dans dans la nuit, je me place du côté obscur,
affichant clairement mon refus du système. Un jour, si j’ai le courage ;
je tirerai la langue à ceux se trouvant dans la lumière, mais bon c’est pas
demain la veille.
Mona ramène sa fraise. À côté de moi, un type tire à fond sur sa clope qu’il
vient d’allumer. Il doit être le seul à regretter que pour une fois le RER
arrive à l’heure.
Dans mon wagon, rien à signaler. Gens qui dorment et
lisent. Aucun chieur à l’horizon. Cette situation anormale m’angoisserait
presque.
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