Alors que j’arpente le quai de ma gare, hagard, un
hennissement se fait entendre. Hum. Soit ils ont décidé de foutre une ambiance
champêtre en croyant nous relaxer (ce qui n’est pas du tout le cas. Le
hennissement... comment dire... fait se crisper (sans doute parce qu’on a peur
de se recevoir un coup de sabot dans la gueule)). Soit, après un audit de deux
semaines coûtant plusieurs millions d’euros, ils ont estimé que le cheval pouvait
tout à fait exécuter les tâches d’un employé SNCF pour un salaire diminué de
moitié.
Dans mon wagon, ça baille, renifle, se mouche et
mickeyte (forte production de mikeys z’aujourd’hui ! L’économie est
relancée !). Je reste bloqué sur un gars avec un énorme pansement à la
main qui joue au sudoku. Ainsi, les créateurs du sudoku ont inventé de nouveaux
niveaux de difficultés : Avec une main dans le plâtre, avec deux, l’œil
crevé, le cerveau en marmelade...
Un téléphone hurle. Aussitôt, la voix inquiète de sa
propriétaire résonne à nos oreilles : « Allo ?
Allo ?! ». Je souris. A l’autre bout du fil, j’imagine un plaisantin
lui dire : T’as perdu ! Et raccrocher.
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