1 « Va vendre des gaufres avec ta sœur à la
Bourboule ». C’est, parait-il, ce qu’aurait dit Materazzi à Zidane lors de
la fameuse finale du mondial allemand. Tout le monde sait que les footballeurs
détestent les gaufres et s’il y a bien un lieu où ces millionnaires
refuseraient d’aller même avec une prime conséquente c’est bien à la Bourboule
(ville où les gens meurent souvent de crises cardiaques d’ennui). Double chouma
donc à qui est destinée cette insulte. On comprend alors certains réflexes coup
de boulistiques.
2 « Je nique ton
sponsor bien profond ». Ici, le coup est super bas. Il vise pratiquement
la famille. Néanmoins, lorsque le joueur insulté a plusieurs sponsors, il peut
se permettre la répartie qui tue : « Lequel ? ». Dans
ce cas précis, l’insultant a intérêt à connaître tous les sponsors du type et
surtout le plus important. Sinon, il n’a plus qu’à se faire nain de jardin dans
ses chaussettes.
3 « Tu t’es fait ta coupe toi-même ? ». L’allusion
est sextuple : un, la coupe du mec est tellement pourrie qu’il n’a pu que
se la faire lui-même. Deux, sa gueule est tellement pourrie qu’il n’a même pas
trouvé une nana pour s’occuper de sa coupe. Trois, avec sa coupe pourrie sur sa
gueule pourrie, il ne risque pas de s’en trouver une, de nana. Quatre, vu que
c’est un footballeur pourri, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il fasse
coiffeur. Cinq, en même temps vu sa coupe même en coiffeur, il est pourri. Six,
d’où qu’on le regarde, il est vraiment tout pourri.
4 « C’est marrant. T’as les quatre côtés des pieds
égaux et qui se joignent à angles droits. En imaginant qu’on trace sur eux des
diagonales, je ne serais pas étonné qu’elles se coupent en leur milieu et
perpendiculairement ». Les fameux pieds carrés, version sophistiquée. Etonnamment,
seulement à la quatrième place de ce classement. Attention, cette version ne
peut se dire qu’à condition que le match ait franchement baissé d’intensité ou
alors qu’il n’ait pas du tout débuté. Il faut aussi que l’insulté soit suffisamment
instruit pour la comprendre.
5 « Transférable au PSG ». Cette insulte a
remplacé « mongolito du ballon » depuis maintenant une dizaine
d’années. Quand elle est adressée à un joueur du PSG, elle devient nulle.
Marche pour tous les autres joueurs du championnat français, suisse et belge.
Fonctionne à 3000 pour cent pour les anciens joueurs du PSG qui ne veulent plus
le redevenir (en général le gars devient tout bleu et simule un claquage pour
être remplacé).
6 « Putain, avec qui t’as appris à jouer au foot ?
L’abbé Pierre ? ». Insulte de jeune joueur bling-bling venant de la
banlieue. A égalité avec « Clodo de la ligue 1 » ou encore « SDF des
deux jambes » mais aussi « Emmaüs en short ».
7 « Toi, tu dois pas avoir peur d’avouer ton
salaire ». Insulte de vieux briscard plein aux as. Il y avait aussi en
quarante quatre lettres : « Par hasard, ce serait pas toi
l’homme qui valait un SMIC » ou encore sur mot compte triple « Face
d’endetté ».
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