2021/12/02

Ego (Oh non encore du foot!)

 

 


« Mon ambition à court terme ? Battre enfin Zlatan pour l’attribution du boulard d’or » Mbappé


2021/12/01

Critique de Délivrance par Raymond Domenech (Oh non encore du foot)

 


Faute d’avoir été un grand footballeur et un grand sélectionneur, Raymond Domenech est un grand cinéphile. Lorsqu’il anime une séance de tactique avec ses joueurs, l’homme cite souvent certains films pour illustrer ses propos. Emporté par sa passion, il lui arrive d’ailleurs souvent d’oublier le foot pour ne parler que de cinéma. Aujourd’hui, pour OH NON ENCORE DU FOOT ! Raymond Domenech nous parle du film Délivrance.

 

Délivrance date de 1972, ça ne me rajeunit pas (quelques bouclettes grisonnantes en plus). Il est considéré comme un film culte (plusieurs des films qui ont suivi s’inspirent de certaines scènes de ce dernier). Il raconte l’histoire d’une bande d’amis qui décident de descendre en canoë une rivière dans la montagne. Ce qui devait être l’occasion de passer du bon temps va tourner au cauchemar…

Beaucoup, après avoir vu ce film, disent que le sujet principal de ce film est la cruauté de la nature sauvage, son hostilité permanente. Je n’ai pas eu cette lecture (après, on va encore dire que j’aime faire mon malin). Les ennuis rencontrés par les quatre amis sont en grande partie provoqués par des hommes, les montagnards, êtres bestiaux et dégénérés.

Ainsi, l’intérêt du film réside dans la tension qu’il règne entre les locaux et ces quatre amis. Le début, avec l’arrivée en voitures des amis dans une ferme qui semble abandonnée, le joueur de banjo difforme et muet, l’échange houleux entre un des habitants de cette ferme et la grande gueule de la bande (Burt Reynolds), pose les fondations de la catastrophe. Il va se passer quelque chose d’horrible mais on ne sait quoi. L’un des amis sent d’ailleurs que cette histoire va mal finir et propose d’annuler la sortie. Ce que le personnage de Burt Reynolds, mégalo et antipathique refusera catégoriquement (est-ce son attitude méprisante envers les locaux, sa suffisance, qui provoque le drame ?)

Ce film a des longueurs et plusieurs dialogues semblent venir tout droit de la cinquième dimension. Cependant, c’est ce qui fait aussi son charme. Tout comme les mystères qui entourent certains événements. L’un des quatre amis a-t-il reçu une balle dans la tête ? Le deuxième montagnard tué est-il véritablement celui qui a participé à l’agression auparavant ?...  Pas de réponse. Mais est-ce important ?

De cette horrible aventure, les trois amis survivants reviendront à jamais traumatisés. Et ils s’éloigneront les uns des autres afin de l’oublier au plus vite.

 

2021/11/30

Le top un des coups de boule dans le foot (Oh non encore du foot !)

 

Ouais, ouais, vous le voyez venir gros comme une maison, ce coup de boule ne peut être que le number one. L’a tout pour ça. Finale de coupe du monde, l’année 2006 le deuxième chiffre du démon, les protagonistes : un sombre défenseur même pas connu par son propre sélectionneur (c’est un ami d’un ami d’un ami qui lui a conseillé de le prendre), le meilleur joueur du tournoi Zidane himself, le pétage de câble totalement hallucinant et le geste en lui-même complétement hallucinant (franchement un coup de boule dans le sternum !). Eh bin non, z’avez que les bads numéros (vous gagnez même pas de quoi rejouer et reperdre !). Non. Abominable ce tampon foireux. À jeter direct aux gogues publics avec les centre spatiaux de Sagna. Non, s’il y a un coup de casque qui doit figurer sur la première marche du podium c’est bien celui de mon demi-frère Pascal contre un défenseur de l’équipe de la Frette. Nul ne sait encore pourquoi il a agi comme ça. Peut-être que l’autre le collait trop et que sa tête lui revenait pas. Bref, mon demi-frère qu’a le sang chaud, lui a fait sa fête. Contrairement à la chiquenaude du mondial, tout le monde a vu le coup. Et surtout l’a entendu. Une déflagration dont l’écho s’est répercuté sur plusieurs kilomètres. Des spectateurs se sont jetés au sol et une brigade anti-terroriste a rappliqué. Mais c’est pas tout. Esthétiquement parlant, le coup était parfait. Si des juges avaient été présents tous auraient mis dix sur dix. Même ceux de l’Est. Supplément chantilly sur la crêpe, le choc a été si violent que la victime a valdingué du point de pénalty jusqu’à l’intérieur de ses cages, déflorant la lucarne comme un godemiche à réaction. Autrement dit, si mon demi-frère s’était occupé de Materazzi à la place de Zidane, le gars ne se serait pas relevé. Et le reste de l’équipe italienne aurait fait dans son short. J’vous laisse imaginer la suite…

Ouais, ouais, vous le voyez venir gros comme une maison, ce coup de boule ne peut être que le number one. L’a tout pour ça. Finale de coupe du monde, l’année 2006 le deuxième chiffre du démon, les protagonistes : un sombre défenseur même pas connu par son propre sélectionneur (c’est un ami d’un ami d’un ami qui lui a conseillé de le prendre), le meilleur joueur du tournoi Zidane himself, le pétage de câble totalement hallucinant et le geste en lui-même complétement hallucinant (franchement un coup de boule dans le sternum !). Eh bin non, z’avez que les bads numéros (vous gagnez même pas de quoi rejouer et reperdre !). Non. Abominable ce tampon foireux. À jeter direct aux gogues publics avec les centre spatiaux de Sagna. Non, s’il y a un coup de casque qui doit figurer sur la première marche du podium c’est bien celui de mon demi-frère Pascal contre un défenseur de l’équipe de la Frette. Nul ne sait encore pourquoi il a agi comme ça. Peut-être que l’autre le collait trop et que sa tête lui revenait pas. Bref, mon demi-frère qu’a le sang chaud, lui a fait sa fête. Contrairement à la chiquenaude du mondial, tout le monde a vu le coup. Et surtout l’a entendu. Une déflagration dont l’écho s’est répercuté sur plusieurs kilomètres. Des spectateurs se sont jetés au sol et une brigade anti-terroriste a rappliqué. Mais c’est pas tout. Esthétiquement parlant, le coup était parfait. Si des juges avaient été présents tous auraient mis dix sur dix. Même ceux de l’Est. Supplément chantilly sur la crêpe, le choc a été si violent que la victime a valdingué du point de pénalty jusqu’à l’intérieur de ses cages, déflorant la lucarne comme un godemiche à réaction. Autrement dit, si mon demi-frère s’était occupé de Materazzi à la place de Zidane, le gars ne se serait pas relevé. Et le reste de l’équipe italienne aurait fait dans son short. J’vous laisse imaginer la suite…

Brisé (dessin dépressif 29)