Horoscope des vierges (Métroscopie 146)

Vous êtes résigné et absent. Vous n’en avez plus rien à foutre d’être bousculé par les usagers/moutons. Le monde est ce qu’il est, vous dites-vous. Il faut l’accepter et suivre le mouvement.

Horoscope des lions (Métroscopie 145)

Ouh la la la, il va y avoir plein de travaux le long de votre trajet. Le plus sage serait que vous dormiez pendant tout le mois sur votre lieu de travail.

Horoscope des cancers (Métroscopie 144)

Une force semble vous pousser vers l’avant. Mais oui ! C’est ça ! Vous l’avez remarqué, elle émane de votre transport !

Horoscope des gémeaux (Métroscopie 143)

Vous êtes plein d’énergie ! À l’enfoncement des gens dans le bus pour vous faire une place, vous êtes imbattable !

Horoscope des taureaux (Métroscopie 142)

Vous avez tourné la page sur ce wagon. Très bien, mais rappelez-vous qu’un train n’en tire que sept et qu’au rythme où vous vous en lassez, vous risquez de devoir en prendre un rapidement à un autre horaire.

Horoscope des béliers (Métroscopie 141)

Vous gardez le sourire en toute circonstance. Ne vous étonnez pas si à votre interconnexion quelqu’un vous arrête et vous demande un autographe, vous confondant avec un animateur TV.

Un président jeune et fougueux (suite - Crise internationale 2)

Début

- Très bonne question, François, fit l’homme étincelant contre toute attente (les seize autres ministres se laissèrent tomber sur le dossier moelleux de leur chaise regrettant leur couardise). Maintenant que je suis au pouvoir, je veux faire une action marquante sur le plan international. Pour montrer aux autres pays que la France est de retour dans le game (comme il était jeune et dans l’air du temps, il employait souvent des termes anglo-saxons).

Instantané (Métroscopie 140)

Station pont de l’Alma, le soir. Quatre mendiantes coiffées d’un foulard appuient sur tous les boutons d’une machine distribuant des boissons et des friandises dans l’espoir vain d’obtenir quelque chose. Je les fixe pendant de longues secondes, décelant dans cette scène la remarquable illusion qu’a réussi à créer notre société à paillettes : Faire croire aux pauvres que les choses sont à portée de main alors qu’elles ne leurs appartiendront jamais.