Ai arrêté ce polar à la 130ème page. Le roman est bien écrit mais ne décolle pas. L’auteur semble osciller entre deux désirs contradictoires. D’un côté, il veut en foutre plein la vue – scène de crime qui surenchérit tellement dans l’horreur que ça en devient comique, ridicule (et long) – serial killer qu’on n’arrive pas à cerner mais perso, ça m’en touchait une sans me pouêt-pouêter la plus grosse et la plus pendante. Et de l’autre, il veut donner à son récit une forme réaliste, les procédures de l’enquête, les relations entre flics, la vie de couple du héros...
Pour moi, perso, ça ne fonctionne pas. J’ai trouvé le mélange fastidieux, plein de grumeaux, indigeste. Et j’ai abandonné après m'être forcé bien des fois. Ce qui est con, faut jamais se forcer (l’autoviol pas mon genre pourtant).
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