Étant d’humeur à regarder un bonne grosse daube, j’ai maté TAKEN. Ou plutôt rematé. Forcément, mon esprit n’a pas pu s’empêcher de décortiquer le scénar de cette histoire de vengeance basique. Et dès le départ le truc ne fonctionne pas.
Quand le héros vient à Paris pour choper le mec qui aborde les jeunes filles à l’aéroport, pourquoi s’obstine-t-il à le poursuivre alors qu’il vient de mettre une tête au carré à son acolyte et qu’il suffirait de le questionner ensuite. Pas du tout logique.
Plus tard, la scène où il vient bouffer chez son ex-pote français, on permanente le n’importe quoi. Ça démarre pourtant bien avec la femme qui s’affole devant la conversation qui déraille entre les deux protagonistes… En revanche la suite, ça devient un mauvais gag. Le héros sort son flingue et shoote sur la femme pour faire parler son ex-pote. Bon comme c’est un héros, il précise quand même qu’il l’a blessée légèrement et comme c’est un gentleman, il demande au mari de s’excuser auprès d’elle pour ce coup de sang nécessaire. Les mecs qui ont écrit cette scène devaient être dans un état second et à l’heure qu’il est ne sont certainement pas encore decendus vu qu’ils ont laissé la scène telle quelle.
Enfin l’histoire en général – qui peut croire que des maffieux de l’est vont se faire chier à enlever des touristes occidentales dans des hôtels huppés pour les mettre sur le trottoir ? Trop de risques et trop compliqué. La fin, où de riches clients achètent des vierges au prix de trois Maseratis granturismo est aussi crédible que ma grand-mère en parapente par 3000 mètres de fond.